Conteuse & Auteure de Contes

Marche aujourd'hui, Marche demain, c'est en marchant que l'on fait son Chemin đŸ’œđŸ¶đŸȘ—đŸ‘’đŸ›”🌈

Formation de Conteuse

Conteuse : «Marche aujourd’hui, marche demain, c’est en marchant que l’on fait son Chemin Â»     
Formateurs : Alix Noble – Burnand, Conteuse, Ch. du Levant 13, 1005 Lausanne
François Robert, psychologue FSP, Lausanne
Jacques Bonhomme, Formateur, expr. Vocale, Chambon sur Lignon (France)      
Cours : Septembre Ă  Novembre 2017 Nuit du Conte, BibliomĂ©dia, Lausanne  
Mai Ă  Juin 2017 Contes – 
Perfectionnement Juin 2016 Conte & Connaissance de soi 
FĂ©vrier 2016 Stage de voix & expression scĂ©nique 
Novembre 2015 Ă  fĂ©vrier 2016 Initiation aux contes     
Pratique : DĂšs 2019, Conteries, Anniversaires & FĂȘte de famille, feux de camp 
30 septembre 2018, MatinĂ©e, Conterie FĂȘte de la saucisse aux choux, Orbe
22 juin 2018, VeillĂ©e FĂȘte de la Saint-Jean, RomainmĂŽtier
03 dĂ©cembre 2017, MatinĂ©e, Conterie Brunch de NoĂ«l, Les Coquelicots, La Sarraz 
10 novembre 2017, SoirĂ©e, Conterie Nuit du Conte, BibiomĂ©dia, Lausanne 
13 juillet 2017, SoirĂ©e, Conterie Centre AĂ©rĂ©, Versoix (GE) 
24 juin 2017, SoirĂ©e, Conterie FĂȘte du Solstice d’étĂ©, Lausanne (VD) 
13 mai 2017, SoirĂ©e, Conterie CrĂȘperie, Rue (FR) 
18 fĂ©vrier 2017, VeillĂ©e Caveau du MusĂ©e d’Orbe, Orbe (VD) 
17 dĂ©cembre 2016, VeillĂ©e de NoĂ«l Caveau du MusĂ©e d’Orbe, Orbe (VD) 
19 novembre 2016, VeillĂ©e Caveau du MusĂ©e d’Orbe, Orbe (VD) 
13 novembre 2016, Conterie RĂ©union familiale, Anniversaire, (VD) 
16 avril 2016, VeillĂ©e Caveau du MusĂ©e d’Orbe, Orbe, (VD)     
Cursus : DĂšs 2017 En retraite, conteuse, auteure de contes, musicienne, astronome amateure, jardinage, activitĂ©s locales  

DĂ©dicace chez PADI Librairie 
11 octobre 2025

Avec la prĂ©sence de L'Omnibus, 
MyrĂšle Knecht
Epreuves & couleurs de la Vie
Samedi 11 octobre, Lise Conod, dite aussi AnaĂŻs, urbigĂšne depuis quarante ans et originaire de BretonniĂšres, dĂ©dicaçait son nouveau livres, Les Contes de l'Arc-enCiel, Ă  la librairie d'Orbe. Il s'agit de son second livres de  contes, le premier, Contes du Chemin de la Dame Ă©tant paru il y a quelques annĂ©es, pendant le covid.
C'est aprÚs avoir pris sa retraite que Lise Conod se lance dans l'écriture. Dotée d'un talent certain -déjà attesté par les notes en composition de l'écoliÚre d'alors, puis confirmé par Alix Noble avec laquelle elle suit une formation de conteuse-, elle glisse tout naturellement dans l'écriture de contes. Son nouveau compte quinze récits.
L'inspiration de Lise lui vient de ses souvenirs, sentiments et émotions, de ses expériences vécues et de celles de son entourage, mais aussi de sa connaissance de l'esprit des contes. Dans Les Contes de l'Arc-enCiel, elle traite souvent d'expériences douloureuses, voire dramatiques -maltraitance, viol, abus ou enfance orpheline- et du pouvoir de "non", entre autres. Comment le héros ou l'héroïne du conte va-t-il ou va-t-elle surmonter le drame? Guérir ou retrouver la tranquillité? la Foi et l'Espérance mais surtout l'Amour" permettent "de dépasser la souffrance".
les hĂ©ros des contes passent par des Ă©tapes, des Ă©preuves, ils sont pris dans un cheminement dans lequel des Ă©lĂ©ments ou Ă©vĂšnements imaginaires ou surnaturels les invitent, les accompagnent ou les transportent ailleurs. Et chaque conte finit Ă  sa maniĂšre... mais finit bien! l'arc-en-ciel est ce moment oĂč "le sombre est encore lĂ " et la lumiĂšre l'Ă©claire; "toutes le couleurs de la vie sont lĂ "; il y a "passage Ă  autre chose", transformation. La musique et les chants, les "chants de l'Âme", sont aussi trĂšs prĂ©sents dans ses contes car Lise Conod est Ă©galement musicienne et joue de l'accordĂ©on.




DĂ©dicace chez PADI Librairie 
le 08 décembre 2021

Avec la prĂ©sence de L'Omnibus, 
Serge Goy
Des comptes aux contes
Ainsi pourrait ĂȘtre rĂ©sumĂ© briĂšvement le parcours qui a menĂ© Lise Susanne Conod Ă  prendre la plume pour Ă©crire son premier livre de contes. RĂ©sidant Ă  Orbe, elle est en fait une enfant de BretonniĂšres oĂč ses parents tenaient l’épicerie du village. Mais c’est de son grand-pĂšre qu’elle a reçu ce don et cette envie d’écrire. Elle le dĂ©signe d’ailleurs comme un poĂšte-paysan, lui qui Ă©crivit des piĂšces de théùtre pour les sociĂ©tĂ©s d’alors. C’est d’ailleurs Ă  lui qu’elle adresse sa prĂ©face en des propos trĂšs attachants. MalgrĂ© une note maximale en rĂ©daction lors de son examen de fin de «prim-sup» et une passion trĂšs peu marquĂ©e pour les chiffres, elle fera un apprentissage dans les banques. Elle frĂ©quentera d’ailleurs la plupart des agences de la rĂ©gion comme employĂ©e de commerce. AprĂšs une pĂ©riode de chĂŽmage, elle a hĂ©sitĂ© Ă  partir dans une activitĂ© littĂ©raire pour rejoindre sa passion d’origine, mais la raison l’a remise derriĂšre un bureau. L’ñge de la retraite venant, elle a alors suivi, depuis 2016, une formation de conteuse avec Alix N. Burnand avant que Nicolas Genoud n’édite son livre. Et elle Ă©tait lĂ , ce mercredi 8 dĂ©cembre, pour le dĂ©dicacer Ă  la librairie Padi qui l’accueillait pour l’occasion. Elle puise ses sujets dans les Ă©motions que la vie lui rĂ©serve, notamment des rencontres, des flashs de la vie quotidienne, des souvenirs. Ses contes transmettent des valeurs oubliĂ©es parfois. Sur quelques illustrations d’AmĂ©lie Buri, on trouve des titres Ă©vocateurs dont certains se rapportent Ă  la rĂ©gion: Gruvatiez, les lutins du Risoud et quelques surprises comme un berger voulant piloter un avion de combat, un autre tirer Ă  la kalachnikov. Il est Ă©voquĂ© le carnaval, NoĂ«l, les fifres et tambours. En tout, quinze contes rĂ©unis dans un petit livre qu’elle va prĂ©senter dans diverses librairies de la rĂ©gion. On peut le trouver Ă  la librairie Padi ou dĂ©couvrir son site: www.lesliconteuse.ch.




Contes en banc, Croy
le 02 juin 2023

Un trĂšs chouette moment vĂ©cu avec des personnes de passage. Contes : 
  • La chĂšvre de Mr Seguin
  • La MĂšre des Contes
  • Le Meunier, l'Âne et son Chien

La Famille Charleston
ou 
Quand la danse donne des ailes


Il Ă©tait une fois une famille pauvre, trĂšs pauvre. Les parents survivaient grĂące Ă  leur travail et leur courage. Ils avaient sept enfants Ă  Ă©lever. Deux Ă©taient morts en bas Ăąge. Les huissiers venaient souvent Ă  la porte et, comprĂ©hensifs, repartaient avec un nouvel arrangement de paiement. Lors de leur derniĂšre visite, ils avaient remis une sommation. La prochaine fois, ils emporteraient des meubles et emmĂšneraient les deux derniers pour les placer Ă  l’enfance publique. Au soir, les parents Ă©taient dĂ©contenancĂ©s. L’amour pour leurs enfants valait plus que tout. Imaginer que ceux-ci pourraient ĂȘtre emmenĂ©s les paniquaient. La mĂšre pleurait Ă  chaudes larmes. Le pĂšre se plaignait de maux de ventre. AprĂšs avoir avalĂ© un brouet maigre, n’y tenant plus, ils s’en ouvrirent Ă  leurs cinq enfants, leur expliquant les enjeux et les risques. Ils leur avouĂšrent qu’ils se sentaient profondĂ©ment troublĂ©s. Comment sortir de cette impasse ? Avant de se coucher, tous priĂšrent. Les jours de la semaine glissĂšrent les uns aprĂšs les autres et amenĂšrent leurs lots de solutions : L’aĂźnĂ© avait 15 ans et, ne rĂȘvant que de moutons, parla de partir et s’engager comme berger. Avec d’autres, il transhumerait et apprendrait Ă  fromager. Avec son salaire, il achĂšterait des brebis, pourrait ainsi constituer un cheptel et vendrait ses fromages au marchĂ©. Le deuxiĂšme, c’est-Ă -dire, le cadet, passionnĂ© de couture, de broches & colliers de perles, avec la MĂ©mĂ© aux doigts d’or, ensemble, pourraient crĂ©er, coudre des costumes pour les soirĂ©es des sociĂ©tĂ©s locales, fanfares, chorales, théùtre. Le troisiĂšme, malin comme un singe, le marteau dans une main, les clous dans l’autre, proposait de rĂ©parer meubles anciens, pieds de table, tiroirs de commode coincĂ©s. Le soir, il irait rĂ©pĂ©ter avec la sociĂ©tĂ© de musique. Lors de mariages, il jouerait du tambour et de la trompette et gagnerait ainsi, « au chapeau Â», quelques sous. Le benjamin, lui, aimait tout ce qui passait dans les cordons Ă©lectriques. RĂ©parer des prises, allonges, voire rallonger les rallonges, tirer des fils Ă©lectriques pour fixer de nouvelles prises Ă©taient ses spĂ©cialitĂ©s. Son dada, dĂ©monter des vieux postes de radio pour voir comment ils fonctionnaient. Il affectionnait les mĂ©canos et les trains. Se rendre dans les maisons pour rĂ©parer les circuits Ă©lectriques, les fours Ă  bricelets, les machines Ă  essorer le ravissait. La fille, ses points forts, les comptes et les contes. Elle insista pour tenir les cordons de la bourse. Les jours de marchĂ©, avec PĂ©pĂ©, elle irait en char Ă  banc tirĂ© par deux chevaux vendre lĂ©gumes, fromages et pots de miel. Pour animer les places et attirer la clientĂšle, elle conterait ses contes Ă©crits avec PĂ©pĂ©. Les parents, eux, s’occuperaient du jardin, des lapins et des abeilles. Chaque dimanche, aprĂšs le culte, autour de la grande table commune, chacun raconterait sa semaine, ses dĂ©couvertes, ses rencontres. Les Ă©checs seraient transformĂ©s en rĂ©ussite. Tout le monde tirerait Ă  la mĂȘme corde ! Aux sons du clairon, de l’accordĂ©on et du banjo, la journĂ©e se terminerait par un bal au galetas, dont le Charleston, danse prĂ©fĂ©rĂ©e de la famille. Les annĂ©es passĂšrent, les huissiers tombĂšrent aux oubliettes
   Or, un jour, l’aĂźnĂ© annonça ses fiançailles avec une bergĂšre rencontrĂ©e sur un alpage. Ils se mariĂšrent et eurent beaucoup d’enfants.   Le cadet, diffĂ©rent des autres, annonça qu’il partait pour les Indes acheter des tissus brodĂ©s pour le mariage de la Duchesse. Le bateau sur lequel il avait embarquĂ© fit naufrage. Il n’y eu aucun survivant.   Le troisiĂšme s’était acoquinĂ© avec une « Cornet Â», qui jouait magnifiquement, le charleston. Leurs projets, avec d’autres cop’s musiciens, former un orchestre et voyager autour de la Terre. Le benjamin, lui, partit apprendre les Ă©nergies cosmiques & spirituelles chez les AlĂ©mans, se maria et fonda une nombreuse famille.   La fille, elle, passionnĂ©e de chevaux, s’envola vers l’AmĂ©rique, rencontra un magnifique cow-boy. MĂ©dusĂ©e par son chapeau Ă  bords relevĂ©s, elle se maria, fonda une Ă©cole de danse. Les parents les rejoignirent pour, jusqu’à la fin de leur Vie, danser tous ensemble le Charleston ! 
  « La musique donne une Âme Ă  nos cƓurs et des ailes Ă  la pensĂ©e.”  


Mes passions

La musique donne une Âme Ă  nos coeurs et des ailes Ă  la pensĂ©e

Les 3 Mousquetaires
Naya, Katilé, Mjollneer

AnaĂŻs, ma Muse
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